[vieilli.] qui sent mauvais. (syn. puant.)Un œuf punais.« Rome laissait encore quelque poésie à son cloaque et l'appelait gémonies; Paris insultait le sien et l'appelait trou punais . »Un homme punais.« On ne saurait durer auprès de lui, il est punais. Il avait épousé une femme punaise . »« D'aucuns tombèrent dans le ruisseau , grand sujet d'hilarité pour les autres, qui se tenaient les côtes à les voir se relever tout punais et contaminés de fange . »
[en partic.] qui exhale (par le nez) une odeur fétide (v. ozène). « Le public croit pour le moins que l'œil était chassieux et le nez punais . »« Vous m'expliquez la puanteur de mon époux. Il est punais le sagoin . »
[empl. subst.] « C'est un punais . »« Il raconte longuement l'anecdote d'un punais, qui laisse tomber de son nez une viscosité qui force le docteur Trousseau à quitter son cabinet et à n'y rentrer que le lendemain . »
[au fig.] « Je dois à ce punais d'avoir été privé de mon pain, compte qui sera réglé jusqu'au dernier sou, je vous prie de le croire . »
punaisie : mauvaise odeur.Horrible punaisie.« Ça puait! sûrement, il y avait de l'homme par là, l'homme étant de tous les êtres animés celui dont les excréments dégagent l'odeur la plus intolérable . Quelle punaisie! uhu! cette puanteur . »