jeune fille à laquelle on décerne prix un de vertu symbolisé par une couronne de roses. Couronnement des rosières ; Fête de la Rosière.
« Certaines localités célèbrent encore la fête de la Rosière, mais l'institution a évolué : on ne récompense plus la « pureté » et la virginité comme autrefois, mais l'implication dans la vie associative par exemple. »
p. ext., et qqf. p. iron.: jeune fille vertueuse, candide.
« Je sais bien que je n'ai plus vingt-cinq ans et je ne pose pas pour la rosière, mais on garde sa petite coquetterie tout de même. »
p. iron.: jouer les rosières effarouchées : affecter l'innocence bafouée.
« Arrêtez monsieur de jouer les rosières effarouchées, les gens connaissent votre réputation et ne sont pas dupes. »
adj.:
« je m'endormais la conscience toute rosière »
rosier [cf. Maupassant,
Le Rosier de Mme Husson] jeune homme vertueux et naïf.
« Le combat terrible livré dans l'âme du rosier entre le mal et le bien, contre la tentation dans son coeur timide et vierge. »