prospérité de façade, supercherie.
L'expression provient des façades factices (en carton-pâte) que le ministre russe Grigori Potemkine aurait fait édifier pour masquer à l'impératrice Catherine II la pauvreté des campagnes russes. « Pyongyang pimpante, avec ses quartiers neufs, ses avenues aux plates-bandes de gazon entretenues au peigne fin n'est-elle qu'un vaste village Potemkine ? »« Une démocratie fantoche, telle un village Potemkine qui ne dupe ni ses visiteurs, ni ses habitants. »