faire griller sur la braise. Brasiller de la viande.
[en parlant de la braise] scintiller (=braisiller). « Des charbons ardents qui brasillent sous la cendre. »
p. métaph. resplendir (comme de la braise). « Les ampoules faisaient brasiller les parcelles de mica. »
p. ext.: briller. « Le soleil braisillait dans un ciel d'un bleu pur. »« Le golfe brasille sous le feu de la lune. »« Ses beaux yeux brasillaient. »
crépiter comme de la braise. « La fusillade brasille. »
brasillement : scintillement comparable à celui de la braise ardente. « Le brasillement de la voie lactée. »« Ce brasillement fugace qui s'éveille aux lumières dans certaines pierreries. »« Dans ses yeux, un brasillement de haine. »
littér.: échauffer, réchauffer qqn; entretenir (la chaleur de qqch). « Il faut d'abord ranimer ce coeur, fomenter ce qui reste de chaleur »« Comme une mère nourrit et fomente sur son coeur son dernier-né. »
provoquer et entretenir, exciter (=soulever, tramer). Fomenter un conflit, une insurrection, des troubles, des discordes, des haines ; fomenter les passions. « Des paroles qui fomentaient dans mon coeur une colère dévastatrice. »
passif.: « il doit se fomenter autour de chaque être un complot très particulier qui n'existe pas seulement dans son imagination. »
rare : fomenter le bien. « Les anges se plurent à aiguillonner son intelligence et à fomenter son génie. »
manque de soin ou d'application dans l'exercice d'une fonction ou l'exécution d'une tâche (=négligence). Incurie professionnelle; vivre dans l'incurie. « L'état désastreux de la voirie témoigne de l'incurie des pouvoirs publics. »
argile qui, mélangée d'eau et d'une faible quantité de paille hachée, peut être façonnée en briques.
briques ainsi obtenues. « Une maison faite d'adobes, ces briques de terre crue séchées au soleil. »
construction faite avec ces briques.
qui contient une apologie; qui tient de l'apologie (= éloge). Lettre, ouvrage, œuvre, note, manuscrit, point de vue, littérature, méthode apologétique. « La publicité, de par sa nature apologétique, rend souvent les produits plus beaux qu'ils ne sont. »
branche de la théologie chrétienne visant à fournir une justification rationnelle aux prétentions de véracité de la foi chrétienne. Apologétique positive, constructive, subjective, pascalienne. Livre, cours, thèse, recherches d'apologétique. « Les Pensées de Pascal : d'un projet apologétique à un texte poétique. »
démonstration de la légitimité d'une position, d'une cause, d'un postulat. Texte, discours apologétique.
p. méton.: écrit apologétique (= éloge). « Heure par heure, les journaux versaient dans la rue des apologétiques ou des diffamations. »
action exagérée, factice, destinée à impressionner. « Elle se contente d'un questionnement factuel, là où ses confrères jouent la provocation et l'effet de manche. »
l'expression vient du fait que les vêtements des avocats et procureurs ont des manches larges qui se mettent en mouvement lorsqu'ils s'animent pour tenter de convaincre leur auditoire.
privation absolue de toute nourriture, liquide ou solide, généralement pour des motivations d'ordre religieux ou mystique. « Peut-on réellement vivre sans manger ? C'est la question qui se pose quand on évoque l'inédie. »
qui ne peut être brisé, détruit (=incassable). « On décelait en lui une détermination pareille à l'onyx et aux pierres infrangibles. »
fig.: « Existe-t-il, indépendant de l'homme, un principe moral infrangible ? »« Pressuré par d'infrangibles remords. »
justification de la bonté de Dieu en dépit du mal qui existe dans le monde. « Le livre de Job visait à émouvoir et à édifier, non à résoudre un problème de théodicée. Il s'en dégageait cependant une explication claire de la souffrance du juste. »
tentative de démontrer l'existence de Dieu par le biais de l'expérience et de la raison (=théologie naturelle, rationnelle). « Il se constitua donc, à coup de raisonnements, une véritable théodicée. »
[de l'ancien français pier, "boire"] pop.: vin, boisson. « Un homme connu pour aimer le piot. »
humer le piot = boire plus que de raison. « Une nuit que, ayant humé le piot, j'avais la querelle facile. »
petit de la pie. « Pour combler l’appétit de ses piots, la pie n'hésite pas à prélever des oeufs et même des oisillons dans d'autres nids. »
fig.: bavard.
souder de l'acier à un instrument en fer pour en rendre le tranchant ou la pointe propres à s'affûter plus finement et plus efficacement.
fig.: rendre [la douleur] plus vive. « Le sort se sert de la gaieté pour acérer la douleur. »« La douleur est un effet de l'éducation, elle s'élargit et s'acère à mesure que les idées naissent. »
[froid] piquer très vivement. « La soirée s'acérant des mille aiguilles d'un froid subtil. »
[du gr. "haptein", le toucher, et "nomos", la règle, la mesure] science de la communication par le toucher, les sensations tactiles. « L'haptonomie est particulièrement utilisée en préparation à l'accouchement, la communication avec le fœtus étant possible à travers le ventre de la mère. »
fait de découvrir quelque chose "par accident", en cherchant autre chose. « Deux médicaments récents doivent leur développement à la sérendipité : le Botox, initialement utilisé contre les contractions involontaires des muscles des paupières, et le Viagra, conçu pour traiter l'angine de poitrine. »
vx.: sentier dans un bois pour les gens à pied ; chemin par où l'on peut fuir sans être vu. « Qu'il était beau ce parc! Les anciens eussent dit que la chaste Diane aimait à parcourir ses sombres faux-fuyants. »
fig.: moyen détourné par lequel on se tire d'une situation embarrassante, on évite de s'engager (=échappatoire, excuse, prétexte). « Je voudrais bien trouver un biais, une espèce de subterfuge, une manière de faux-fuyant pour ne pas me brouiller avec lui. »« Cette fois il se voyait pris : elle était trop fine et trop décidée à savoir; aucun faux-fuyant ne le tirerait plus de ce mauvais pas. »
solitude morale, en particulier par rapport à Dieu. « Noël terrible. Tristesse énorme, sensation d'une solitude, d'une déréliction effroyables. »
au plur., rare: cas ou moment de solitude morale. « Ce nouveau monde "plan" où pas une tête ne dépasse ne génère-t-il pas de nouvelles dérélictions ? »
fait de donner son avis sur un sujet sur lequel on n’a pas de compétence. « Il a fini par payer le prix de son ultracrépidarianisme. »
ce terme vient d'un récit de Pline l’Ancien dans lequel un peintre répondait à un cordonnier qui critiquait ses toiles : « sutor, ne supra crepidam » (« cordonnier, pas plus haut que la chaussure »).
dont l'affabilité laisse deviner l'hypocrisie (=patelin). Ton papelard. « Bonhomme papelard et venimeux qui disait toujours des méchancetés, avec des airs contrits et dévots. »
pièce de bois rectangulaire qu'on utilise à divers usages, notamment clouée sur les poutres pour supporter les tuiles. « La pièce n'avait pas de plafond, et l'on touchait de la main l'envers des tuiles, clouées sur les liteaux poudreux. »
raie de couleur sur le bord extérieur d'une toile, d'une serviette. Serviette à liteau rouge.
lieu où le loup se repose durant la journée. « Les chasseurs ont débusqué le loup de son liteau. »
fait comme au compas, avec régularité, symétrie. « Les jardins monarchiques et compassés de Le Nôtre. »
fig.: qui est réglé minutieusement, codifié, qui ne laisse aucune place à l'imprévu. « Tout cela si bien réglé, si compassé, si méthodique... »
péj.: [En parlant d'une manière d'être ou d'une pers.] qui est mesuré, étudié, retenu dans de strictes limites, qui bannit toute spontanéité, toute vivacité. « Air, attitude, gestes, manières, maintien, pas, démarche, ton compassé(e, s) ; personne compassée. Il avait ce maintien compassé... »
style compassé (en litt., peint., mus.) ; portrait, prose compassé(e).
(fém ; du latin aurea flamma, la "flamme d'or").
hist.: étendard de soie rouge orangé, à la partie flottante découpée en pointes, qui fut primitivement celui de l'abbaye de Saint-Denis et que les rois de France adoptèrent comme bannière royale du 12ème au 15ème s. « De tous les points du pays, vassaux et milices vinrent se ranger autour du roi et de l'oriflamme de Saint Denis. »
p. ext.: étendard. « Oriflamme tricolore. »
bannière d'apparat ou d'ornement, souvent utilisée à l'occasion de fêtes ou de cérémonies. « De lourds navires penchés sous la voilure, les oriflammes claquantes. »
pavillon que l'on hisse avant le départ de la course et que l'on amène après son départ. « Taisez-vous donc, on lève l'oriflamme... »
fig.: ce qui symbolise quelque chose; ce qui constitue un signe de ralliement.« Je continuerai, sous la bannière de la religion, à tenir d'une main l'oriflamme de la monarchie et de l'autre le drapeau des libertés publiques. »
poussière cireuse recouvrant des parties de certaines plantes (fruits, feuilles, chapeau et lamelles de champignons en particulier). « Framboise embrumée de pruine mauve. Pruine des grains de raisin, de la feuille de chou. »
pruiné [en parlant de la couleur d'un fruit] = recouvert de pruine, modifié par la présence de la pruine. « Des baies d'un beau bleu pruiné »
["mise à jour" en italien] mise à jour de la doctrine, des rites de l’Église catholique. Ce terme fut utilisé pendant le concile de Vatican II (1962-1965) pour désigner une volonté de changement, d’ouverture, de modernité et de sécularisation croissante.
p ext.: adaptation au progrès ; modernisation, réforme. Aggiornamento politique ; aggiornamento fiscal. « Le nécessaire aggiornamento de la gauche. »« L'Islam se décide-t-il enfin à faire son aggiornamento ? »
de l’anglais coal tar ("goudron de charbon"), goudron minéral extrait de la houille utilisé pour prévenir la pourriture des bois (bois injecté de coaltar, peinture au coaltar) et en thérapeutique comme puissant désinfectant (émulsion, poudre de coaltar; poudre au coaltar). « Je hume cette odeur natale de coaltar et de goémon, que j’aime toujours, bien qu’elle n’ait jamais été douce à mon enfance. »
arg.: rouge-coaltar [p. anal. avec la consistance sirupeuse du coaltar] : gros vin rouge.
être dans le coaltar : être à demi-inconscient ou hébété, comme le serait une personne plongée dans du coaltar, liquide collant et visqueux.
vx.: s'obscurcir avec la tombée de la nuit : « l'île s'anuitait déjà, on eût dit qu'avant l'heure les fantômes du soir se hâtaient de reprendre possession de la lande. »
vx.: se laisser surprendre par la tombée de la nuit : « j'errais à pas lents et je m'anuitai : on ferma les portes. J'essayai de trouver une issue. »
crier en parlant de la chèvre.
béguettement = cri de la chèvre ou imitant celui de la chèvre. « Le bossu se mit à faire la chèvre sur le pré, courant à quatre pattes, avec des bêlements chevrottés, des béguettements, des grimaces. »
objet placé en premier plan d'une représentation pour donner un effet d'éloignement aux autres plans
p. anal.: « Les flancs des Pyrénées, boisés de chênes verts, formaient un vigoureux repoussoir pour les cimes éloignées et vaporeuses. »
ton vigoureux qui met en valeur les parties claires et lumineuses d'un tableau. « Si certains tableaux exigent un fond clair et uni, d'autres demandent un repoussoir plus vigoureux. »
p. anal.: pers. ou chose qui, par contraste, met en valeur une autre. Tenir lieu de repoussoir. « Pour repoussoir à toutes ces splendeurs, une vieille femme à genoux par terre sur le bas côté. »« Elle était rayonnante à côté de sa servante, qui lui servait en quelque sorte de repoussoir. »
bande d'étoffe plissée ou froncée qui sert à accompagner et décorer une pièce de vêtement.
p. méton., les plissés ainsi formés (=ruché). Bonnet, chapeau, col à ruches; ruches de dentelle, de mousseline, de tulle. « Elle est habillée d'une robe de satin blanc, avec au bas cinq ou six rangs de petites ruches qui font un remous de luisants et de reflets de soierie à ses pieds. »
ruché : qui est plissé ou froncé en ruche. Soie ruchée. « Un chapeau orné de deux rangs de tulle ruché. »
qui est garni d'une ruche. Bonnet, corsage ruché; chemise ruchée.
p. anal. [en parlant de la végétation] froncé, plissé. « Il vient de traverser la Promenade, paré d'une algue ruchée qu'il a épinglée autour de son cou. »
fig., péj. [en parlant du style d'un auteur, d'un compositeur, etc.] ampoulé, apprêté, orné. « On peut rencontrer encore sous sa plume quelques traces de ce style affouillé, ruché, qui faisait fureur vers 1750. »
entourage d'un souverain exerçant sur celui-ci une influence occulte et souvent néfaste. « La camarilla du roi Carol II, une coterie néfaste qui montrait à quel point la démocratie roumaine s'était dégradée. »
p. ext.: groupe d'individus agissant sur le pouvoir ou l'autorité par l'intrigue et la cabale.« La Camarilla ne s'évite jamais, partout où il s'élève un pouvoir, si petit qu'il puisse être. »« Une camarilla d'aventuriers spéculateurs a réussi à prendre assez d'influence sur le tsar pour le jeter dans la guerre, à l'insu et contre la politique de son ministre des affaires étrangères. »
pop., vx: grimace (découvrant les dents par plissement des lèvres).
rester, devenir grigne = triste, mécontent. « Elle devient grigne, les yeux mauvais par ce qu'elle vient d'apprendre. »
[ boulangerie] fente sur le pain. Pain à grigne. Pain fendu portant des entailles destinées à en faciliter la cuisson et à favoriser des levées de croûte.
couleur dorée du pain bien cuit.
p. méton.: croûte, morceau de l'entamure du pain (=grignon).
p. anal.: morceau. Une grigne de fromage.
grigner
vx.: plisser les lèvres en montrant les dents, grimacer.
cout.: plisser, onduler, froncer, rider. étoffe qui grigne. « Le fil doit être tenu lâche pour que les points ne fassent pas grigner le tissu de fond. »
[du lat. cyprium, "cuivre"] pierre précieuse de couleur bleue. « Bleu de ciel cyprine. »
[de Cypris, "chypriote", surnom latin d'Aphrodite, déesse de l'amour] liquide lubrifiant sécrété à l'entrée du vagin sous l'effet de l'excitation sexuelle. « La mouille, ou plus scientifiquement "cyprine", est le lubrifiant naturel du vagin. »
vx. cri des chasseurs ou sonnerie de trompe pour ramener les chiens tombés en défaut. « En apercevant le cerf, il crie hourvari sur ses chiens partis de l'autre côté. »
ruse d'une bête traquée consistant à revenir sur ses voies pour mettre les chiens en défaut. Faire un hourvari; saut en hourvari.
litt.: difficulté inattendue. « Le hourvari de la fusion a exacerbé les tensions au sein du groupe. »
grand tumulte. Le hourvari des clameurs, des trompettes. « Un hourvari violent annonça l'arrivée de la patrouille. »
qui n'a pas de queue. « Il existe chez la souris des lignées anoures. »
animal sans queue. « La grenouille appartient à la classe des batraciens et à l’ordre des anoures. »
acte qui consiste à répandre un liquide (vin, huile, lait p. ex.) à l'intention d'une divinité. « Offrir une libation. »
liquide destiné à cet acte. « Répandre, verser la libation. »
gén. au plur., fam.: fait d'absorber de l'alcool de façon abondante et répétée. « Faire des libations ; de fréquentes libations de vin de Bordeaux animèrent cette discussion ; Sa journée se passa en libations et en adieux. »
qui n'est pas d'obligation; qui est simplement conseillé, recommandé, en matière de dévotion. « Les prières nocturnes sont d'ordre surérogatoire. »
p. ext.: superflu, au-delà de ce qui est nécessaire. « Ces précautions furent inutiles et surérogatoires. »« Le maître prit une servante surérogatoire. »
vers, du côté de. « Voilà deux jolies dames qui viennent devers nous. »« Les enfants jouent devers le hameau. »
l'autre côté. « Sur le devers de la pente. »
fig.: « quarante ans est le commencement du devers, le commencement de l'autre versant. »
aux environs de. « Devers la journée où votre fils naquit dans la paille et le son. »
par devers :
en la possession de. Conserver de l’argent par-devers soi. « Convaincu que les Juifs détenaient par devers eux l’or et l’argent dont ses caisses étaient privées... »
en présence de qqn., devant. « Se pourvoir par-devers le juge. »« Elle aimait la manière affectueuse et honnête dont j'usais à son égard par devers le monde. »
par devers soi = quant à soi. « Je suis, par devers moi, tout triste à l'idée de la quitter. »« Peut-être se demandaient-ils par devers eux où je puisais la force de résister. »
philos.: d'après Aristote, réalisation de ce qui était en puissance, par laquelle l’être trouve sa perfection. « L’âme est l’entéléchie d'un corps ayant la vie en puissance. »
p. méton.: « Dieu est ce qu'Aristote appelle une entéléchie, un être ayant en soi sa fin et sa perfection. »
p. ext., litt.: chose abstraite qui permet à l'esprit ou au cœur de trouver son épanouissement. « Ses lettres étaient mon seul refuge, et son souvenir, comme eût dit Ronsard, ma seule entéléchie. »
[doctrine vitaliste] force vitale distincte de la matière et gouvernant par sa finalité propre les mécanismes qui conduisent à une adaptation biologique. « Pour les vitalistes, les processus responsables de l'unité de l'être vivant sont dirigés par un principe indépendant, une entéléchie, une idée analogue à celle de l'ingénieur qui construit une machine. »
p. ext.: principe directeur. Entéléchie universelle. « Les opposants furent sacrifiés sur l'autel de la grande entéléchie de la nation. »
double, ambigu. « Il y a chez l’amant la même duplice et impossible exigence que chez le mari; il veut sa maîtresse absolument sienne et pourtant étrangère. »« Mercure, le dieu duplice du vol et du commerce. »
fourbe, hypocrite, qui dissimule ses pensées, qui fait preuve de duplicité, de fausseté. « Je me reprochais d’être duplice, hypocrite. »
abrégé d'un livre, d'une histoire. « Jusqu'ici les traductions de ce chef-d'oeuvre ont été moins de véritables traductions que des épitômes ou des amplifications paraphrasées. »
précis d'histoire sainte ou d'histoire grecque rédigé en latin et servant autrefois de manuel aux élèves débutant en latin. « On me mit au latin et je fus classé parmi les élèves ayant expliqué l'épitome ».
p anal.: « il a une petite plantation sur laquelle il a réuni tout ce qu'on cultive d'utile et d'agréable dans ces états. On peut le dire, son jardin et sa terre sont un épitome du continent. »
berceau ou tonnelle de treillage sur lequel s'entrelacent des plantes grimpantes, notamment la vigne. « Manger sous la treille. »« Une treille de roses. »
cep de vigne que l'on fait pousser contre un support (treillage, mur, espalier), en particulier pour la production du raisin de table. « Les nuages sont revenus, et la treille qu'on a saignée tord ses longs bras maigres et nus. »
fam.: jus de (la) treille = vin. « Ah! Dieu de Dieu! les jésuites avaient beau dire, le jus de la treille était tout de même une fameuse invention! »« Sache qu'une bouteille n'est, sans du jus de treille, qu'un récipient vain. »
qui a des propriétés vomitives. Houx, tartre, racine, substance émétique.
p. ext.: substance médicamenteuse à propriétés vomitives. « Mes doigts lui servirent d'émétique, et bientôt j'eus lieu d'espérer que le poison était en grande partie expulsé. »
fig.: à vomir, dégoûtant. Langue de bois émétique.
colère, jalousie, vengeance divine [p.allus. à Némésis, déesse grecque de la Vengeance et de la Justice distributive] . « On le savait possessif et colérique, alors on donnait satisfaction à sa némésis en feignant le chagrin et la contrition. »
p ext.: ennemi juré. « Sur son dernier 100 m, le héros Usain Bolt finit battu par sa Némésis, Justin Gatlin. »« La véritable némésis de l'économie moderne, c'est l'effondrement écologique. »
qui s'offre à satisfaire les besoins d'autrui au détriment des siens propres. « Un amour oblatif. »
p. anal: chose mise au service d'une personne ou d'une idée. « Documentation oblative. »
rameau ligneux flexible de la vigne que l'on taille et qui, desséché, sert à faire du feu. Sarment de vigne; sarments desséchés; tas de sarments; sec comme un sarment. « Des vignes sauvages qui tordent leurs sarments le long des murailles. »« Des feux clairs de sarments flambaient au fond des cuisines. »
fam., jus de sarment. : vin.
p anal.: tige, branche ligneuse et flexible d'une plante grimpante ou rampante. « Les longs sarments chargés de mûres de la ronce déjà couleur de sang. »
affectation qu'on apporte à faire qqch, étalage indiscret d'un avantage ou d'une qualité, attitude de qqn qui cherche à se faire remarquer. « Il parle de sa victoire avec ostentation. »
trouble de l'humeur de type bipolaire, caractérisé par l'alternance de phases d'excitation et d'abattement. « L'un est constant et tenace, l'autre, cyclothymique et velléitaire. »
fig.: « l'humeur cyclothymique des salariés n’est pas inéluctable... »
faute contre la syntaxe au regard de la grammaire ou de l'usage jugé correct à une époque donnée. Solécisme grossier. « Le thème de concours de Charles est très bien, mais il a malheureusement fait deux solécismes. »
barbarisme.
p. ext.: faute contre la règle, la norme, dans quelque domaine que ce soit. « De légers solécismes de goût qui dénoncent chez le pauvre grand artiste les lacunes de l'éducation première. »