fête juive célébrant la nouvelle année du calendrier hébraïque. Joyeux Roch Hachana ! « Roch Hachana, le nouvel an juif, commence cette année le 20 septembre à la tombée de la nuit et se termine le 22 septembre. »
les aliments symboliques de Roch Hachana sont des pommes trempées dans du miel (présage d'une bonne et douce année).
genre poétique (issu du grec oaristis : "conversation familière") formé typiquement d'un dialogue familier, tendre, amoureux ou à connotation érotique.
idylle, entretien tendre. « Notre vie commune commençait de si bien s'arranger... Quand, par la suite, je racontai notre oaristys à Albert, je fus naïvement surpris de le voir, lui que je croyais d'esprit très libre, s'indigner d'un partage si naturel... »
être en passe de devenir bouddha mais qui renonce à son propre salut (nirvana) tant que tous les êtres ne sont pas sauvés. La vertu qui détermine toute son action est la compassion.
terme japonais signifiant "image du monde flottant", utilisé durant l'époque d’Edo (1603-1868) pour désigner les estampes populaires et peu coûteuses apparues avec l'essor de la bourgeoisie, au dépends de l'aristocratique école de peinture "Kano".
Tout d'abord considéré au Japon comme vulgaire par sa valorisation de sujets du quotidien, ce genre influence fortement les Impressionnistes européens (van Gogh, Manet, Degas, Renoir, Pissaro, Klimt, Monet, Gauguin), ce qui va donner naissance au "japonisme". « Les écrivains et les impressionnistes se passionnent pour l'ukiyo-e, ces images d'un monde éphémère (ou flottant). »
(pêche) corde ou grosse ligne à laquelle sont suspendues des lignes munies d'hameçons, qui peut reposer sur le fond ou être soutenue par des flotteurs. « Des palangres de plusieurs kilomètres de long, avec des centaines d'hameçons. »
palangrier = navire armé pour la pêche à la palangre.
nom donné aux habitants d’un lieu, un pays, un continent, une région, une province, etc. Ex: le gentilé pour Paris est Parisien. « Connaissez-vous le gentilé de Draguignan ? »
les gentilés prennent une majuscule contrairement aux adjectifs. « Les Français parlent en français à leurs amis français. »
petit de l'oie sauvage ou domestique. « Le regard oblique d'une oie sur les sept oisons qui la suivent. »
se laisser plumer comme un oison = se laisser dépouiller:
oison (bridé) = jeune personne niaise, facile à mener. « Ce niais couronné, cet oison, valait-il qu'on se donnât tant de peine à gouverner pour lui son royaume? »
oisonne = jeune fille peu intelligente, sotte. « Mais, petite oisonne, à quoi cela te servirait-il de te noyer? »
oisonnerie = simplicité excessive, qui confine à la bêtise.
écran translucide ou opaque atténuant l'intensité d'une source lumineuse. « Au plafond, des tubes de néon munis de paralumes. »
[sécurité routière] dispositif de filtrage progressif de la lumière pour prévenir le risque d'éblouissement. « Les sorties du tunnel sont surplombés de paralumes en béton ajouré. »
type d'abat-jour.
tiré du grec "limnos" : eau stagnante, étang, servant à construire les termes scientifiques en relation avec les eaux douces et stagnantes.
limnologie : science qui a pour objet l'étude de toutes les questions relatives aux eaux stagnantes (lacs, étangs, marais, ...), tant du point de vue physique que biologique.
limnophore (fém.) = mouche de taille médiocre, à abdomen allongé, vivant sur les plantes aquatiques.
limnoplancton = planton des eaux douces
limnimètre : appareil servant à mesurer le niveau des lacs, des rivières.
qui, à l'aide d'un câble porteur, maintient dans une position parallèle à la voie le câble qui alimente en électricité la locomotive. « Suspension, ligne caténaire. »
la caténaire = câble conducteur avec sa suspension. « Transport de courant par la caténaire. »
grand coffre rustique à couvercle plat, souvent monté sur pieds, dans lequel on pétrissait le pain et où, parfois, on le conservait (=huche, pétrin). « Maie en merisier. La huche ou maie, large coffre où se pétrit et se conserve le pain que l'on cuit pour huit jours et dans laquelle au gros de l'été on place le nouveau-né pour l'abriter durant son sommeil de la voracité des mouches »
arg., vieilli: nuit; soir. Pendant la sorgue. « On ne peut pas être là et ailleurs, quand on travaille à la sorgue. »
p. anal.: la grande sorgue = la mort; la fin du monde. « C'est pas qu' j'ay' peur ed' la grand' sorgue. »
(prononcer "painsomme") travail supplémentaire donné comme punition à un élève. p ext.: travail (surtout de lecture ou d'écriture) qui ennuie et que l'on fait sans intérêt.
[arg. des grandes écoles] cortège en file indienne (les mains généralement sur les épaules de la personne qui précède) organisé par les étudiants en certaines circonstances, notamment après les examens. Un monôme d'étudiants. « Les élèves royalistes montaient en monôme vers la place Clichy. »
en monôme : à la queue leu-leu.
coudre et encoller les feuillets d'un livre de manière à obtenir une reliure rapide et peu coûteuse. Brocher un livre, un ouvrage, un volume. « Je recommande que le prospectus de la traduction soit cousu et broché avec le livre, et non feuille volante comme on l'a fait. »
fig., fam. exécuter à la hâte ou sans soin. « Un mauvais élève qui broche ses devoirs. »« Nous nous amusions à lui brocher des bouts d'articles et à lui improviser des quatrains. »
enfoncer des clous pour ferrer un cheval. « Le brochoir est le marteau à ferrer, avec lequel on broche les clous à travers les trous du fer. »
p. métaph. [l'obj. désigne un cheval] piquer des éperons. « Brochant des talons les flancs de son cheval, il disparut parmi l'ombre des pins. »
vx. fixer avec une broche ou enfoncer une broche.
[p. réf. à la tige qui sert à recevoir la bobine] tisser une étoffe suivant un procédé qui permet de faire apparaître des dessins en relief sur le fond uni. Brocher d'or, d'argent, de soie (une étoffe, un tissu). Étendard broché des armoiries de la ville.
p. métaph. « Ces relations avec autrui ne faisaient que brocher sur la trame de sa vie profonde. »
p. métaph., iron.: venir en surcroît. « Des gens entassés les uns sur les autres, les femmes au-dessous, les hommes en travers, les vieux dans un filet et les moutards brochant sur le tout. »
nœud inextricable qui attachait le joug au timon du char du roi de Phrygie, Gordias. (La domination du monde était promise à celui qui le dénouerait. Alexandre le trancha.)
par métaph.: problème inextricable, finalement résolu par une action brutale. « Trancher le nœud gordien. »
grand oiseau échassier du groupe des cigognes, au plumage blanc et noir, au bec de couleur rouge, long, pointu et recourbé vers le haut, habitant les régions humides des pays chauds.
principe satirique relatif à l'organisation hiérarchique, selon lequel "tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence".
il s'accompagne du "corollaire de Peter" : avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité.
Explication : dans une entreprise, les employés compétents sont promus et les incompétents restent à leur place. Donc un employé compétent grimpe la hiérarchie jusqu'à atteindre un poste pour lequel il ne sera pas compétent. À ce stade, il devient donc un incompétent qui va occuper son poste indéfiniment.
tenancier d'un débit de boissons, d'un café. « Nous nous retrouvâmes tous chez un bougnat de la rue Dupeyron. »
le café lui-même. « Nous avons bu un jus avec le cocher dans un bougnat. »
estrade décorative élevée pour recevoir un cercueil. Un catafalque de marbre blanc. « Les employés des pompes funèbres transportèrent la bière sur le catafalque dressé au seuil de la chapelle. »
p. métaph.: « je vous apporte une bonne nouvelle, et vous avez l'air de catafalques. »
mot anglais dérivé du mot japonais "Taikun", signifiant "grand homme" ou "prince". Pendant la période Edo, le mot était utilisé pour désigner les grands chefs militaires. Aujourd'hui on l'utilise en anglais pour "magnat" ou "nabab", c'est à dire un homme d'affaires riche et influent.
presse, médias. « L'influence grandissante du quatrième pouvoir sur la vie politique. »
p ext.: moyens de communication pouvant servir de contre-pouvoir aux pouvoirs étatiques (exécutif, législatif et judiciaire).
[du lat. psittacus, perroquet] péj.: reproduction mécanique de phrases qui ne sont pas comprises. « Un psittacisme journalistique fait de phrases vides, qu'on se complaît à écouter à longueur de journée » psittacin : qui répète machinalement. Culture psittacine. psittaciser : pratiquer le psittacisme, répéter machinalement comme un perroquet, sans réfléchir. « Encore un politicien qui psittacise sa rhétorique lénifiante. » psittaciste : qui pratique le psittacisme, qui répète sans réfléchir. « C'est un psittaciste, un simple ergoteur. »
litt. rare : esprit borné, simplicité excessive, bêtise. « Il y a ici un vieux domestique, le meilleur des hommes et le modèle des serviteurs, mais un fond de janotisme. »
construction vicieuse d'une phrase donnant lieu à des ambiguïtés. Ex: "j'ai acheté un gigot chez le boucher qui était gros." (on ne sait pas si c'est le boucher ou le gigot qui était gros).
qui se montre patient malgré la possibilité ou l'autorité qu'il aurait de faire cesser ce qui lui déplaît (=indulgent, magnanime). « Si le gouvernement et la police se montraient si longanimes, c'est qu'ils y trouvaient leur intérêt. » longanimité: patience avec laquelle on endure des insultes, des fautes qu'on pourrait punir. « Ce Dieu plein de longanimité et de patience... »
affront blessant. Donner, essuyer, recevoir un camouflet. « Une grève dans une entreprise est encore considérée le plus souvent comme un camouflet pour la direction. »
beau, joli, bien fait. « Des photographies du temps qu'elle était gironde. »
qui est bien en chair, qui a des formes, en parlant d'une femme. « Elle est charmante, la caissière. Un peu gironde peut-être. »
monstre imaginaire, fantastique et effrayant, qu'on évoque pour faire peur aux enfants. Une voix de croque-mitaine. « Si tu ne finis pas ton repas, le croquemitaine viendra te chercher! »
p. ext.: pers. très sévère et terrifiante. « Jean Bart est devenu le croquemitaine de la mer du Nord. »« Un croquemitaine dont on se sert pour manipuler les foules. »
registre qui contient les titres de propriété ou les privilèges temporels d'une église ou d'un monastère. Cartulaire d'une abbaye, d'un cloître, d'un prieuré. « La pièce où s'alignaient sur des rayons de chêne les histoires monastiques et les cartulaires. »
littér., vieilli. Style obscur, ampoulé et alambiqué. Donner dans le phébus. Il refit la déclaration d'amour du galant comme froide, prétentieuse, guindée et sentant son phébus. diseur de phébus = écrivain ou orateur au langage obscur et alambiqué. « C'est un esprit des plus confus, alambiqué, ce que nos pères appelaient un diseur de phébus et qui rend encore plus déplaisantes, par sa façon de les énoncer, les choses qu'il dit. »
milit.: position conquise (sur une rive ou côte) et point d'entrée en territoire ennemi. « Nous avions conquis et organisé une solide tête de pont sur la rive droite du fleuve. »
p. anal.: « À cette époque, Liverpool était la tête de pont du commerce transatlantique. »
dr. musulman : octroi de la vie sauve ou amnistie concédée à un ennemi. Demander, implorer, accorder l'aman.
fig.: grâce, pardon. « Il sollicite l'aman avec tant d'humilité qu'il me désarme. »
arg., interj.: amane! = miséricorde!
"Her Majesty's Ship" ou "His Majesty's Ship" : tous les navires de la Marine royale britannique portent ce sigle devant leur nom (p. ex., HMS Victory).
étage supérieur de la forêt, captant l'essentiel de l'énergie solaire. « Le Radeau des cimes, structure gonflable de 600 m2, déposée au sommet des arbres pour explorer la canopée des forêts tropicales »
tendance à construire sa vision du monde à partir de ses lectures de romans et à être déçu du monde réel. « Oeuvre phare de Flaubert, Madame Bovary est l’histoire banale d’une femme mal mariée, qui trompe son mari, le ruine et finit par se suicider, s’étant perdue dans la poursuite de chimères romantiques inspirées par des romans à l’eau de rose. Un terme a été forgé pour désigner le mal qui la ronge : le bovarysme. »
p ext.: tendance d'une personne insatisfaite à s'imaginer autre que ce qu'elle est, à rêver un autre destin. « Les jeux en ligne offrent des cas d'addiction à des univers fictionnels, de "bovarysme" dont Flaubert lui-même n'aurait pas osé rêver. »
champignon hallucinogène utilisé en magie divinatoire. « Le psilocybe, aussi appelé "psilo", "liberty cap" ou "champignon magique", pousse à l'automne dans les pâturages, parfois directement sur les déjections du bétail. »« Mangez-moi! Mangez-moi! Mangez-moi! C'est le chant du psylo qui supplie, qui joue avec les âmes, et ouvre les volets de la perception. » psilocybine : alcaloïde hallucinogène extrait du psilocybe, pouvant engendrer une augmentation temporaire des connexions neuronales. « La psilocybine est sur le point de devenir un médicament légal répondant à toutes les exigences réglementaires. »
vx.: donner, remettre. Bailler un cadeau, un conseil; bailler des coups d'épée ; bailler des fonds.
pop.: bailler (à qqn) le lièvre par l'oreille = duper (qqn) au moyen de vaines promesses.
p. ell.: vous me la baillez belle (ou bonne), vous m'en baillez d'une belle = vous voulez m'en faire accroire.
arg.: bailler une cotte rouge à une fille = lui prendre sa virginité.
grande baleine aux longues pectorales et à la forme massive, peu profilée (= baleine à bosse, mégaptère, rorqual longimane). « Les mégaptères ou jubartes ont le corps renflé et globuleux et les nageoires pectorales très développées. Leurs fanons sont petits. Ces cétacés ont l'habitude de s'élancer hors de l'eau et de se laisser retomber avec fracas, en faisant éclabousser la mer de tous côtés. »
tombeau, monument funéraire où est déposé le corps d'un mort, généralement illustre. Le sépulcre de l'empereur. « Le voyageur trouve dans les sables un sépulcre mystérieux, qui est le sépulcre de Rhamsès V. »
p. anal.: construction imposante, froide et inquiétante. « Le manoir, clos de toute part, m'effrayait comme un sépulcre. »« L'attrait irrésistible de ce grand sépulcre blanc qu'est le Nord. » descendre, entrer au sépulcre : mourir. « Il fallait qu'elle pérît, qu'elle entrât au sépulcre, pour que son vivant esprit se répandît dans le monde. » de sépulcre : qui fait songer au sépulcre, à la mort (= sépulcral). Voix, lueur, odeur de sépulcre. Saint-Sépulcre : tombeau du Christ à Jérusalem. « Le Saint-Sépulcre, lieu saint de tous les Chrétiens. »« Pour beaucoup de pèlerins, le Saint-Sépulcre est un lieu déroutant. » Ordre du Saint-Sépulcre. : congrégation religieuse créée en 1099 par Godefroi de Bouillon pour la garde du tombeau du Christ et qui aujourd'hui entretient de nombreuses œuvres charitables en Terre sainte.
pointe fixée sur la boucle d'une ceinture, d'un ceinturon ou d'une sangle, pour en assurer la fermeture en pénétrant dans un des trous de la courroie.
partie terminale de l'hameçon : « le brochet est hors de l'eau, l'horrible et cruel ardillon transperce sa lèvre. »
sous l'Ancien Régime, quartiers des mendiants et des voleurs, ainsi nommés car leurs prétendues infirmités y disparaissaient à la nuit tombée, comme par miracle.
p. ext.: lieu sordide et malfamé. « Le vieux réfectoire tient désormais autant de la cantine populaire que d'une cour des miracles. »
ensemble de plantes marines, en particulier d'algues brunes, que l'on récolte sur le rivage pour en extraire l'iode, la soude, le mucilage et dont on se sert pour amender les terres et pour faire des litières (=goémon). Lit de varechs; couvert, tapissé de varechs; ramasser, sentir le varech. « Des flaques d'eau miroitaient au loin parmi les varechs. »
plais.: « une barbe en varech plantée au bas d'une figure en poire. »
hist.: droit de varech = dans la vieille coutume de Normandie, droit selon lequel toutes choses rejetées par la mer appartenaient au seigneur du fief où elles étaient trouvées.